Né à Dunkerque en 1904 et décédé dans l'oubli et la pauvreté à Grasse en 1974, Pierre Herbart a laissé une œuvre peu abondante mais de qualité indéniable. Complètement absente des histoires de la littérature, l'œuvre de Herbart est néanmoins remise sur le marché, dans les années 1980, par les éditions Gallimard, qui rééditent son premier roman, Le rôdeur (1931), une longue nouvelle, Alcyon (1945), et un essai, La ligne de force (1958). La plupart des autres textes de Herbart furent ensuite réédités chez Le Promeneur, dans la collection « Le cabinet des lettrés », entre 1998 et 2000.
Pierre Herbart n'est jamais parvenu à avoir sa place dans les lettres. Trois raisons peuvent être avancées pour expliquer cette absence. Aux yeux de l'historien de la littérature, Herbart a toujours évolué dans l'ombre de quelques grands noms qu'il a fréquentés, notamment André Malraux, Jean Cocteau . . .
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