De 1920 à 1960, la production littéraire équatorienne a connu un brillant essor ; deux genres se sont particulièrement développés : la poésie lyrique et le récit.
La poésie lyrique qui, en Équateur, a suivi la période moderniste a été profondément influencée par un fait historique : le développement et la consolidation du libéralisme (1905) ainsi que par un fait littéraire : la révolution moderniste et nationale (1910-1922).Entre autres conséquences et dans un ample secteur de la classe intellectuelle équatorienne, le libéralisme a déclenché un processus de sécularisation qui a abouti à une perte de la foi religieuse. L'œuvre de la plus grande partie des écrivains équatoriens du XXe siècle a surgi « de l'ombre laissée par l'absence de Dieu » comme l'a dit Paul Claudel au sujet de la poésie française de son temps. Par ailleurs, un modernisme plutôt . . .
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