Étrange roman que ce premier livre signé Vincent Brault. Le cadavre de Kowalski commence sous terre, alors que son héros, un homme dont on sait peu de choses, tente de remonter à la surface, à l’air libre. Difficile de ne pas faire le rapprochement, du moins pour le début, avec une nouvelle de Kafka, « Le terrier ». Dans cette nouvelle, Kafka raconte avec moult détails l’histoire d’un personnage qui vit sous terre à la manière d’un rongeur. Dans cet univers on ne peut plus clos, obscur, les principales « péripéties » auront à voir avec les déplacements du personnage. De la même façon, l’homme de Brault, qui n’est d’ailleurs plus qu’un cadavre, décrit d’abord minutieusement dans une trentaine de pages aérées comment, après avoir laissé la terre l’enfouir complètement, il est arrivé à créer un vide avec la main, puis un trou, et finalement un tunnel. Puis comment, à d . . .
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