Pour qui connaît peu le destin de Jayne Mansfield, sex-symbol hollywoodien des années 1950 - ou pour quiconque s'intéresse aux dessous et revers de cette triste vie rêvée -, le roman que lui consacre Simon Liberati se révèle fascinant.
Oui, Jayne Mansfield 1967 fascine. Tenant à la fois du roman noir et de la biographie (non moins noire), le roman pose un regard froid, détaché, non seulement sur la chute de l'actrice dans la violence, l'alcool, la drogue et le satanisme, mais aussi et surtout sur la force et la persévérance terrifiantes avec lesquelles elle se regardait elle-même chuter, entre angoisse et fou rire, ecchymoses et paillettes, sombre cauchemar et rose bonbon. À défaut de briller, elle a brûlé. Et, comme elle ne faisait jamais rien à moitié, la consumation fut totale.
Les abondantes descriptions donnent en fait à voir le délire sordide que furent les derniers mois de l'existence de la . . .
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